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mardi 29 novembre 2011

Pompéi ou les archives de la vie quotidienne

Chercher les sources du monde occidental peut nous porter très loin dans le temps. Mais une étape relativement proche, qui a fondé les bases de notre philosophie, de notre droit et de nos institutions se trouve du côté de la Rome Antique.

Cette époque ne fait pourtant pas qu'emplir nos livres. Nous devons à nos ancêtres les routes pavées, les immeubles, le chauffage au sol... Un art de vivre agrémenté d'un certain goût du confort (rustique, certes, à l'époque).

C'est une entrée dans cette vie quotidienne que nous offre le Musée Maillol, avec la visite d'une maison romaine. Les objets présentés sont d'une richesse rare, et font partie des seuls ensembles intérieurs entièrement préservés. Ils sont en effet issus des ruines de Pompéi, que les laves du Vésuve avaient protégées de leur gangue.

Grâce à un accord avec le ministère de la culture italien, plus de 200 œuvres sont présentées au Musée Maillol dans une évocation de maison pompéienne, jusqu'au 12 février 2012.


Informations : www.museemaillol.com

lundi 28 novembre 2011

samedi 26 novembre 2011

Les Crocs de l'Ogre.



Nicolas Bérenger, Maxime et Henry Bauche, négociants en vins dans une autre vie, se sont lancés dans l’aventure de « l’Ogre » en 2009, avenue de Versailles. Fort de ce succès et à peine rassasiés, ils viennent d’ouvrir « les Crocs de l’Ogre » dans cette avenue chic du quartier de la Bourdonnais, voulant dévorer la rive gauche à pleines dents. Pierre, bois et fer, trois éléments qui donnent à ce bistrot un coté rétro : carrelage mosaïque au sol, tables en bois, lampes industrielles, un vrai zinc signé Nectoux, le roi du genre, plus une armoire genre mûrissoir dans la salle, débordante de trains de côtes.Ces trois « fondus » de viandes ont créé le cadre idéal pour rivaliser avec les meilleurs steak-house de New-York. Convivialité oblige, le saucisson de l’Aveyron sur une planche d’accueil permet d’attendre sans impatience les convives retardataires ! En cuisine, Yoann Janinet, formé chez Michel Roth, s’affaire dans sa grotte et prépare en abondance de quoi honorer toutes les faims. La goûteuse terrine landaise est laissée généreusement sur la table, os à moelle rôti à la fleur de sel, planche de charcuterie, foie gras marbré d’artichaut, pain de chez Poujauran: que du bonheur !a côte de bœuf est royale, qu’elle soit de Black Angus, Simmenthal de Bavière ou blonde d’Aquitaine, le cochon de lait de Bretagne, rôti et juteux, est superbe. Bref, que demander de plus à un bistro carnassier qui propose aussi sa viande au poids ! A la Prévert et en vrac, on trouve là rognon de veau au porto, langue de veau sauce « boucherie », tartare au couteau ou tête de veau roulée maison sauce gribiche, assurément l’une des meilleures à sept lieues à la ronde ! Les pommes de terre sont sautées à la graisse de canard. De bons produits et un savoir faire qu’il faut faire savoir.


81,avenue Bosquet
Paris 7e
Fermé lundi, août. Jusqu’à 22 h 30. Voiturier le soir. M°: Ecole Militaire
Tél. 01 45 56 96 29

vendredi 25 novembre 2011

Harry's New York Bar

Créé en 1911 par un ancien jockey américain, Tod Sloan, qui avait transformé un bistro pour le rebaptiser en "New York Bar". Sloan s'était associé avec un propriétaire de bar new-yorkais, Clancy, qui, à l'approche de la prohibition aux États-Unis, décida de démonter les boiseries de son bar pour les transporter à Paris. Sloan a ensuite engagé Harry Mac Elhone (1890-1958), un barman écossais qui avait fait ses armes au Ciro's Club de Londres. A cette époque, les touristes et artistes américains commençaient à affluer à Paris, et Sloan comptait bien les attirer au New York Bar où il souhaitait qu'ils retrouvent l'ambiance du pays. Mais son train de vie dispendieux l'obligea bientôt à vendre son bar, qui fut racheté par Mac Elhone, son ancien barman, le 8 février 1923, jour de la naissance de son deuxième fils, Andy Mac Elhone. Harry Mac Elhone apposa son prénom au bar, le transformant en "Harry's New York Bar" qui allait rapidement devenir l'endroit légendaire où se retrouvaient des expatriés célèbres et ou furent inventés et mixés des cocktails éternels comme le Bloody Mary, Blue Lagoon, White Lady... dans un esprit joyeux et chaleureux. Par exemple, en 1924, Mac Elhone fit apparaître dans le Herald Tribune un petit encadré stipulant: "Just tell the taxi driver: Sank Roo Doe Noo and get ready for the worst!" - cette phrase devant permettre à tout anglophone de se faire acheminer au 5, rue Daunou.

Harry's New York Bar
5 Rue Daunou  75002 Paris
01 42 61 71 14

mardi 22 novembre 2011


Les grands cinémas, les complexes, offrent de nombreux choix de séances et de films. Merci à eux pour ça.

Pourtant, Paris dispose d'une autre richesse. Plus intimistes, proposant des films plus à l'affiche ou boudés du grand public, programmant des rétrospectives ou des thématiques, les cinémas d'art et d'essai ont survécu à l'impact des cartes d'abonnement. Le choix d'une programmation de qualité allié à un décors étudié ont sans doute été leur première arme.

L'archétype en est probablement la Pagode. Située à quelques minutes de Saint Germain des Prés, son allure de temple japonais vous fera rêver aux grandes réceptions qui y étaient données à la fin du XIXème siècle, ou au souffle des auteurs de la Nouvelle Vague. Ce petit cinéma reste un haut lieu du cinéma en accueillant de nombreux événements : masterclass avec de grands cinéastes, festivals, débats...



La Pagode
57 bis, rue de Babylone
75007 Paris
01 45 55 64 60
www.etoile-cinéma.com

Les cinémas d'art et d'essai :
http://www.art-et-essai.org

lundi 21 novembre 2011

Diane Arbus au Jeu de Paume



Même ceux qui ne connaissent pas son nom ont déjà vu ses photos. Cette photographe, née en 1923 à New York, est la première à exposer des portraits de gens atypiques comme œuvres d'art. Elle fera des portraits de jumeaux, de nains, d'handicapés mentaux, de travestis... Toutes sortes de gens hors norme.

Ses travaux rassemblés brossent un portrait original de la société américaine du XXe siècle. Vous pourrez les étudier grâce à une rétrospective organisée au Jeu de Paume jusqu'au 5 février 2012.

Renseignements : www.jeudepaume.org

mardi 15 novembre 2011

L'hiver, et autres plaisirs...


L'hiver semble s'installer. Avec ses arbres nus, ses mains glacées, ses longues nuits et ses paysages blancs.
Le soleil est loin, mais la chaleur d'un feu vous attend dans le salon du Saint Vincent. Un thé bien chaud ? Un bon whisky ? Vous êtes le bienvenu ...

lundi 14 novembre 2011

Le meilleur du café... et du reste.


Le café raffiné s'est démocratisé ces dernières années, notamment grâce à de très célèbres dosettes. Pour ceux qui ont développé leur palais et aiment découvrir de nouveaux arôme, il est une terre d'expertise et de découverte : le Coutume Café.

Tenu par Antoine, le Français, et Tom, l'Australien, ce lieu au design si particulier vous accueillera pour une séance de dégustation, un petit déjeuner, ou juste une pause gourmandise. En plus du café personnellement sélectionné par ces torréfacteurs de métiers, vous pourrez y apprécier des pâtisseries, des viennoiseries ou même y déjeuner grâce à une carte originale de plats, salades, fromages et vins.

Le lieu est d'un caractère certain avec ses murs bruts, sa déco de carrelage blanc et de bois clair, son éclairage fait d'ampoules surprenantes. A deux pas du cinéma La Pagode et à proximité du Bon Marché et des ministères, il sera une étape agréable dans une journée de travail ou de détente.

Coutume Café
47, rue de Babylone
75007 Paris

01 45 51 50 47

Mar - Ven 8h - 19h
Sam - Dim 10h - 19h

mardi 8 novembre 2011

Angelina : à l'assaut de la planète...



Résumer le salon de thé Angelina à sa maison mère rue de Rivoli serait une erreur. Déjà largement présent au Japon, un salon est en projet à Bahreïn. Plus proche de nous, Angelina est déjà présente au Palais des Congrès, au Musée du Louvre, au Jardin d'acclimatation.

Et pourquoi pas Versailles !? Justement, Angelina y a deux enseignes. Mais la conquête de Paris n'est pas finie : un nouveau salon de thé ouvrira au printemps prochain dans l'orangerie de l'hôtel de Sully, avec une terrasse donnant sur le jardin. Sans doute une belle nouvelle adresse, pour déguster un chocolat chaud dans un cadre somptueux.

Informations : http://www.angelina-paris.fr

lundi 7 novembre 2011

Métropolis à la Cinémathèque



Paris fait partie de ces villes où le cinéma appartient à la culture et à la vie de tous les jours. Les tournages y sont quotidiens, les cinémas nombreux. La cinémathèque est la mémoire de cette vie.

Elle reçoit depuis mi-octobre et jusqu'au 29 janvier une exposition sur Metropolis de Fritz Lang. Conçue en 2009 par la Deutsche Kinemathek de Berlin, elle est particulièrement enrichie par un foisonnant et exclusif fonds propre, acquis dès les années 30 par les conservateurs avisés de l'institut parisien.

Ce chef d'œuvre du cinéma allemand des années 20 a un sens contesté. Visionnaire de la montée du nazisme ? Fritz Lang s'en défend. Il reniera d'ailleurs la dimension politique de son film, qui sera attribuée au Co-auteur du scénario : Thea Von Harbou. Mais loin de tous les messages que l'on peut y trouver, son influence est déterminante sur la manière de filmer, de représenter le futur, et sur l'utilisation de la technologie et des effets spéciaux. Il préfigure le cinéma moderne.

L'exposition présente à travers des photos, des costumes, des éléments de décors, des croquis, des explications techniques et des maquettes, comment fut réalisé ce film, mais aussi quel fut son impact sur le cinéma moderne et comment il s'insère dans l'œuvre de Fritz Lang.

Et si vous n'avez pas encore vu le film, il ressort pour la première fois dans sa version intégrale au MK2 Bibliothèque (voir le système de billets jumelés ici)

Toutes les informations sur l'exposition ici : http://www.cinematheque.fr/
Et pour voir le film : http://www.mk2.com/film/metropolis