Les
beaux jours sont revenus ! La température remonte et il fait bon se promener
dans les rues et les parcs parisiens. A une dizaine de minutes de nos hôtels, s’étend
sur plusieurs hectares le Jardin du Luxembourg. Ce parc et son palais, où siège
actuellement le Sénat a une longue histoire : pensés par Marie de Médicis
au XVIIème siècle, il verra passer la Révolution, Napoléon, le baron Hausmann
et l’Occupation nazi. Depuis des siècles, lieu de promenades des Parisiens, il
fait bon s’y arrêter pour une pause dans un des poumons verts de la capitale,
un café sous les marronniers ou encore découvrir les quelques cents statues qui
ponctuent le parc. De Rousseau à Sartre, ce parc a également été apprécié par les
artistes, le poète Gérard De Nerval écrit en 1853 le poème « Une allée du Luxembourg ».
« Elle
est passée la jeune fille
Vive
et preste comme un oiseau :
A la
main une fleur qui brille,
A la
bouche un refrain nouveau.
C’est
peut-être la seule au monde
Dont
le cœur au mien répondrait,
Qui
venant dans ma nuit profonde
D’un
seul regard l’éclaircirait !
Mais
non, -ma jeunesse est finie…
Adieu,
doux rayon qui m’a lui,-
Parfum,
jeune fille, harmonie…
Le
bonheur passait, il a fui ! »
Sunny days are back! The temperature rises and it is
good to walk on the streets and parks of Paris. At ten minutes of our hotels,
extends, over several hectares, the Luxembourg Gardens. The park and its
palace, which is currently the Senate, has a long history: conceived by Marie de
Medici in the XVII century, it will spend the Revolution, Napoleon, Baron
Hausmann and the Nazi Occupation. For centuries, place of promenades of the
Parisians, it is a good place to stop for a break, a cafe under the chestnut
trees or to discover a few hundred statues that dot the park. From Rousseau to
Sartre, this park has also been appreciated by artists, the poet Gerard de
Nerval wrote in 1853 the poem "An alley of Luxembourg."
"She passed me, the young lady,
Lively and swift as a swallow,
In her hand a shining lily,
From her mouth a new song follows
She's perhaps the only one in the land
Whose heart to mine would react,
Who, taking my doleful hand,
With but a look would me impact!
But no, my youth is felled
Farewell, sweet sunray that shined upon me
Perfume, harmony, young mademoiselle.
Happiness has passed, - it will flee!"